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1942
 
Casablanca
 
 
 
TRENNER
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TRENNER
 
     

«Die Wacht am Rhein»
 
Es braust ein Ruf wie Donnerhall,
Wie Schwertgeklirr und Wogenprall:
Zum Rhein, zum Rhein, zum deutschen Rhein,
Wer will des Stromes Hüter sein?
 
Lieb’ Vaterland, magst ruhig sein,
Fest steht und treu die Wacht am Rhein!
 
Durch hunderttausend zuckt es schnell,
Und aller Augen blitzen hell;
Der deutsche Jüngling, fromm und stark,
Beschirmt die heil’ge Landesmark.
 
Lieb’ Vaterland, magst ruhig sein,
Fest steht und treu die Wacht am Rhein!
 
Er blickt hinauf in Himmels Au’n,
Da Heldenväter niederschau’n,
Und schwört mit stolzer Kampfeslust:
Du Rhein bleibst deutsch wie meine Brust!
 
Lieb’ Vaterland, magst ruhig sein,
Fest steht und treu die Wacht am Rhein!
 
So lang ein Tropfen Blut noch glüht,
Noch eine Faust den Degen zieht,
Und noch ein Arm die Büchse spannt,
Betritt kein Feind hier deinen Strand!
 
Lieb’ Vaterland, magst ruhig sein,
Fest steht und treu die Wacht am Rhein!
 
Und ob mein Herz im Tode bricht,
Wirst du doch drum ein Welscher nicht,
Reich, wie an Wasser deine Flut,
Ist Deutschland ja an Heldenblut!
 
Lieb’ Vaterland, magst ruhig sein,
Fest steht und treu die Wacht am Rhein!
 
Der Schwur erschallt, die Woge rinnt,
Die Fahnen flattern hoch im Wind:
Zum Rhein, zum Rhein, zum deutschen Rhein,
Wir alle wollen Hüter sein!
 
Lieb’ Vaterland, magst ruhig sein,
Fest steht und treu die Wacht am Rhein!
 
So führe uns, du bist bewährt;
In Gottvertrau’n greif’ zu dem Schwert,
Hoch Wilhelm! Nieder mit der Brut!
Und tilg’ die Schmach mit Feindesblut!
 
Lieb’ Vaterland, magst ruhig sein,
Fest steht und treu die Wacht am Rhein!
 

 

«La Marseillaise»
 
Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé!
Contre nous de la tyrannie!
L’étendard sanglant est levé
L’étendard sanglant est levé
Entendez vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras.
Égorger vos fils, vos compagnes!
 
Aux armes citoyens,
Formez vos bataillons
Marchons, marchons
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons
 
Que veut cette horde d’esclaves,
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quels transports il doit exciter?
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage!
 
Aux armes ...
 
Quoi! des cohortes étrangères!
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers!
Terrasseraient nos fiers guerriers!
Grand Dieu! par des mains enchaînées
Nos fronts sous le joug se ploieraient
De vils despotes deviendraient
Les maîtres des destinées.
 
Aux armes ...
 
Tremblez, tyrans et vous perfides
L’opprobre de tous les partis,
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leurs prix.
Vont enfin recevoir leurs prix.
Tout est soldat pour vous combattre,
S’ils tombent, nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous tout prêts à se battre.
 
Aux armes ...
 
Français, en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes,
A regret s’armant contre nous.
A regret s’armant contre nous.
Mais ces despotes sanguinaires,
Mais ces complices de Bouillé,
Tous ces tigres qui, sans pitié,
Déchirent le sein de leur mère!
 
Aux armes ...
 
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leurs vertus.
Et la trace de leurs vertus.
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre!
 
Aux armes ...
 
Amour sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs!
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs.
Combats avec tes défenseurs.
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et notre gloire!
 
Aux armes ...

TRENNER
TRENNER
TRENNER
TRENNER

 
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